institué, ée
part. passé (in-sti-tu-é, ée) d'instituer
- 1Établi.
Les honneurs sont institués pour récompenser le mérite
. [Fléchier, Oraisons funèbres]Qui a reçu des institutions politiques.
Lorsqu'il s'agira d'une nation déjà tout instituée, dont les goûts, les moeurs, les préjugés, les vices sont trop enracinés....
[Rousseau, Considérations sur le gouvernement de Pologne et sur sa réformation projetée] - 2Établi en une charge, en une fonction.
Environné de toutes ces jeunes filles adoptives, de toutes ces religieuses instituées par elle
. [Genlis, Mme de Maintenon, t. II, p. 145, dans POUGENS] - 3Héritier institué, celui qui a été nommé héritier par testament.
Substantivement.
Il restait un prince de la maison de Bourgogne, un comte de Nevers, descendant de l'institué
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] - 4Instruit, formé. Est-il plus important qu'un cheval soit bien dressé qu'un enfant bien institué ? PATRU, Plaid. 10, dans RICHELET
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